Gage, Christos – Isaacs, Rebekah. Angel & Faith, tome 5. What You Want, Not What You Need

Il ne manque plus grand chose à Angel pour ressusciter Giles, maintenant qu’il dispose de l’enveloppe charnelle de ce dernier. Mais la destruction du germe, et la disparition de toute forme de magie risque fort de lui complexifier la tâche. Seule solution, mettre la main sur assez de reliques magiques pour en extraire le pouvoir nécessaire. Mais Whistler, Pearl et Nash convoitent également cette énergie qui leur permettrait de mener à bien leurs ambitions, et peut-être restaurer le germe.

Ce 5e recueil voit donc la fin de la première saison comics d’Angel et Faith, qui a vu le jour suite aux évènements de la première suite comics de Buffy contre les Vampires. Les derniers recueils n’ont pas manqué de punch, avec notamment le retour de Whistler, d’Eyghon et l’arrivée de Spike. De quoi démontrer une fois de plus la cohérence poussée de tous les supports de la série, entre les épisodes TV, les comics (spin off ou séries principales) et les romans.

Cet opus renferme plusieurs scènes d’importances pour le moins bien imaginées, depuis la résurrection de Giles, le combat final entre Whistler et Angel et les trames laissées en suspens au terme de l’histoire, qui devraient fusionner avec celle de la série mère, voire permettre aux auteurs de poursuivre ce spin off (qui est le plus développé à ce jour, depuis que Joss Whedon a lancé la suite au format comics de sa série phare). L’esprit du matériau de base est bien respecté, que ce soit au niveau de la psychologie des différents protagonistes, leurs objectifs, etc. C’est particulièrement appréciable de voir que les auteurs ne cèdent en rien à la facilité, et se permettent des retournements de situations surprenants.

C’est toujours Rebekah Isaacs qui tient les crayons pour ce 5e recueil, pour le plus grand plaisir du lecteur. Le fait de conserver un auteur unique à la totalité de la série lui offre une grande cohérence, sachant que le trait de l’auteur respecte bien les visages des acteurs d’origines. Le trait est homogène et maîtrisé, la couleur simple mais efficace. Bref, pas grand chose à pointer comme défaut de ce côté-ci.

Le mythe des vampires du Buffyverse est déjà bien établi, il y a donc au final peu de choses à se mettre sous la dent dans ce nouvel opus. On apprend cependant que le fait d’être mort permet à Angel de canaliser une partie des effets létaux de certains sorts magiques.

Une fin de saison de très belle tenue pour cette série, qui permet de voir certaines des trames aboutir et d’autres se dessiner. Vivement la suite maintenant !

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