Collins, Tim. Carnet intime d’un vampire timide, tome 2. Prince des ténèbres

Nigel commence cette nouvelle année scolaire en étant un des élèves les plus populaires de son lycée. Ses pouvoirs de vampires se sont enfin réveillés, et il est enfin parvenu à se trouver une petit amie, en la personne de Chloé. Alors que cette dernière ne cesse de lui demander de le transformer en créature de la nuit, un nouvelle élève fait irruption à l’école. Baraqué, le regard animal, il finit par s’attirer les faveurs de Chloé, déçue que Nigel ne cède pas à ses demandes.

Deuxième volet pour cette série Young Adult qui ne révolutionne certes pas le genre mais propose un sympathique moment de lecture. On est dans un registre assez jeune (nettement plus que des séries comme Vampire Academy par exemple), aussi les relations entre les personnages sont-elles décrites de manière très simple. D’autant qu’il s’agit de jeunes écoliers, et non de jeunes adultes.

Les personnages n’en sont pas moins sympathique, entre Nigel, son père, sa mère, sa soeur et son nouvellement débarqué grand-père, les différents groupes du collège et Chloé. Sans oublier Jason, le nouveau venu, qui va d’emblée se poser comme un rival pour Nigel. Et même si on sent venir le retournement de situation sur l’identité réelle de Jason, la suite réserve quelques surprises. Sans compter que ce récit qui met en scène des personnages jeunes qui découvrent leurs pouvoirs, quels qu’ils soient, permet à l’auteur de faire une métaphore sur l’adolescence et l’apprentissage de son propre corps (même si on pourrait reprocher que c’est parfois un peu trop évident au niveau de la narration).

On retrouve donc les vampires de la série, qui ne semblent pas craindre le soleil outre mesure mais doivent se nourrir de sang pour survivre. Ils possèdent une force physique décuplée, et subjugue sans efforts les humains. On découvrira également dans cette suite l’existence d’alliances de vampire, qui tend à démontrer que les vampires sont des créatures qui aiment vivre parmi les leurs. A noter, enfin, l’existence des loups-garous, créature ennemie du vampire que celui-ci doit combattre à tout prix. Même si l’histoire fait état de créature hybride, mi-vampire, mi-garou : le loupire.

Une suite un léger cran au-dessus du premier tome, avec davantage de clins d’œils (le roman ne s’en cache pas, notamment à travers une amusante mise en abyme de l’auteur de roman de genre) et un univers plus détaillé, même si l’ensemble manque à mon sens d’une galerie de personnage de seconds plans. Reste que la lecture est tout aussi aisée que sympathique. A noter, dans la lignée du premier opus, les illustrations assez sympathique d’Andrew Pinder, qui parsèment les chapitres du livre.

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