Collectif. Trash Times numéro 16 : Hiver 2015 / 2016

Trash Times est une association loi 1901 qui existe depuis 1996, et publie notamment le fanzine du même nom, dédié au cinéma de genre, au comics indé et au rock’n’roll. Pour leur 16e numéro, Trash Times (qui s’est pour le moins professionnalisé ces dernières années, au vu de la maquette) profite de la sortie du premier recueil des éditions Délirium consacré à Vampirella pour proposer un dossier complet sur le personnage, depuis l’histoire éditoriale de la vampire extra-terrestre, en passant par un focus sur son passage compliqué au cinéma, et avec notamment deux interview : l’une consacre à un documentaire sur les dessinateurs espagnols ayant œuvré sur le titre, l’autre de Barbara Leigh, actrice anglais initialement prévue pour incarner l’héroïne en monokini rouge au cinéma.

Poursuivant mon immersion dans l’histoire de Vampirella, et juste après la première anthologie de Délirum (chaudement recommandée), quoi de mieux que de tomber sur un dossier complet consacré aux origines de la super-héroïne aux dents longues, que ce soit en BD ou au cinéma ? Étant donné que l’anthologie donnait déjà pas mal d’informations sur la naissance du magazine (et donc de son personnage central), c’est davantage la partie cinéma qui m’avait attiré initialement. Mais le dossier sur la période Warren s’avère être un complément intéressant à ce que j’avais déjà pu apprendre, et quoi de plus excitant que d’apprendre la finalisation d’un documentaire espagnol (espérons une traduction) consacré aux artistes hispaniques à avoir œuvré dans les pages du magazine (et sur le sculpturale vampire) : El arte de Vampirella ?

L’interview consacrée à Barbara Leigh ne manque également pas de piquant. On en apprend un peu plus sur les difficultés rencontrées à l’époque pour que le projet de Hammer puisse aboutir, malgré l’espoir d’un nouveau départ pour le studio (alors en perte de vitesse). L’actrice aura malgré tout incarné devant la presse le personnage plusieurs mois, alors que les relations entre Warren et Carreras s’avéraient difficile. Si le film a finalement vu le jour sous la houlette de Roger Corman, la résultat fait fortement regretter que le projet d’origine n’ait pas vu le jour…

Toujours agréable de mettre la main sur une publication de type fanzine / magazine (la qualité du papier associée à la mise en page fanzine met le titre dans une position assez médiane entre les deux) quand elle recoupe le thème du vampire. Et pour le coup, au vu des autres sujets abordés par Trash Times, nul doute que je renouvellerais l’expérience, à l’occasion. Quant au dossier Vampirella, interview et articles le rendent assez indispensable pour tout amateur de la vampire venue de Drakulon !

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