Collectif, présenté par Stewart Wieck. Rongé par la bête. Tome 1

Maintes craintes des hommes sont devenues réalités dans le Monde des Ténèbres. Entre autres celle des vampires, qui se donnent le nm de Famille car ils forment une espèce en marge des humains. Mais ces vampires ne sont pas tous des brutes sans cervelle ou des prédateurs solitaires. Totalement dissimulée aux yeux des mortels par une politique appelée Mascarade, la Famille s’organise en une société complexe. Les disputes et les alliances qu’elle a fait naître ont construit de puissantes nations et précipité de grands hommes dans leur tombeau. Il n’est rien dans ce monde de vampires qui puisse se comparer à San Francisco. La ville est un creuset coupé du jeu obscur et dangereux de la politique de la famille. Mais son statut de territoire neutre en fait le siège d’innombrables complots et autres plans démentiels. Ce livre introduit l’amorce et les acteurs de quelques-unes de ces intrigues.

Premier volume d’un diptyque de nouvelles consacrée au monde de vampire la Mascarade, ce premier opus propose ainsi sept histoires de vampires. Sept histoires, écrites par des auteurs ayant largement contribué au mythe, sans compter la présence de S.P. Somtow, qui vont faire plonger le lecteur dans le monde des vampires de San Fransico, un de leurs principaux fiefs. Le format nouvelle sied très bien à ce genre d’exercice, car les textes courts permettent aux auteurs de rester efficaces sans trop en faire. Aux tours de ses sept nouvelles, le lecteur va ainsi être confronté au fonctionnement de la Mascarade, aux notions de clan, de génération, etc. Une bonne entrée en matière pour ceux qui désire en savoir un peu plus sur ces concepts propres au jeu de White Wolf, et un peu d’inspiration pour les joueurs ou maître du jeu.

Les apports de cet ouvrage au mythe vampirique sont nombreux, mais vont de pair avec l’image du vampire dans le monde de Vampire la Mascarade, avec son lot de coutumes, de dénomination spécifique, mais surtout cette volonté des vampires de rester dissimulés aux yeux des hommes, concept auquel ils ont donné le nom de Mascarade. De même, la notion de génération, qui induit une hiérarchie entre les vampires en fonction de leur âge vampirique.

Au final ce premier volume offre des nouvelles dont la lecture n’est en moyenne pas désagréable, et réserve quelques perles (la nouvelle de S.P. Somtow par exemple), ce qui en fait un ouvrage non dénué d’intérêt, à la différence de beaucoup de littérature tiré de jeux de rôles.

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