Collectif. Buffy contre les vampires, saison 8. Tome 5. Les prédateurs

Harmony parvient à convaincre des producteurs TV de lui confier les rênes d’un reality show. Rapidement, son émission obtient une bonne part d’audience, notamment après qu’elle ait mis fin à l’existence d’une tueuse rebelle qui avait décidé de se débarrasser d’elle. Rapidement, Harmony parvient ainsi à retourner l’opinion publique contre les Tueuses, faisant passer les élues pour une sorte de secte qui cherchent à les détruire. Alors que les tueuses essaient de contrecarrer les plans d’Harmony, elle passent rapidement du rôle de chasseur à celui de proie. Et comme si cela ne suffisait pas, la menace que représente Crépuscule plane toujours autour du château écossais…

Après un quatrième tome qui voyait Buffy être projeté dans le futur et se retrouver face à Fray, voici que ce 5e tome, revenu à l’époque initiale, met davantage en place l’échiquier de la 8e saison. On y recroise ainsi le personnage d’Harmony, passé du statut de faire valoir à celui de personnage central, qui parvient à faire des vampires les victimes et des tueuses des tortionnaires. Un état de fait qui met en danger l’existence même des Elues, l’humanité se rangeant aux côtés d’Harmony face à ce groupuscule mystérieux qu’elle ne comprend pas. On comprend davantage dans ce tome que tout est lié, et que Crépuscule est la tête pensante de tout ce qui se trame dans l’ombre depuis un moment. En résulte une bonne mise en situation de tous les personnages recroisés depuis ce début de saison, qui permet de davantage faire progresser l’intrigue principale.

Le dessin est semblable à celui des précédents opus, le rôle étant ici tenu par Jeanty et Richards. Le trait est réaliste, fidèle aux acteurs qui incarnaient les personnages de la série, le tout mis en valeur par une colorisation certes moderne mais pas aussi froide que sur des séries comme Anita Blake. Et pour le coup, cela donne à mon sens davantage de dynamisme à l’ensemble. Petite mention spéciale cependant au passage sur les pantins de bois, dont le dessin est franchement réussi.

L’aspect vampirique est peu mis en scène dans cet opus, si ce n’est au travers d’une peluche maléfique aux dents longues capable de posséder les tueuses et les transformer en machine à tuer aux ordres de celui qui commande les peluches. On croise également le dernier survivant du conseil des observateurs, une vieille connaissance de Giles qui semble avoir élu domicile dans une ville où les vampires ne peuvent pas attaquer les tueuses. En ce qui concerne les caractéristiques traditionnelles, la destruction d’un vampire en utilisant un pieu acéré est par ailleurs mise en scène à plusieurs reprises.

Un cinquième tome qui voit un peu plus l’intrigue se mettre en place autour de Crépuscule et des tueuses, et creuse toujours un peu plus l’état du monde dans lequel se trouve l’organisation représentée par les Elues. Le monde a décidément bien changé depuis la destruction de Sunnydale, et les responsabilité comme les difficultés ne sont pas en reste pour le Scooby-Gang, promu chef d’armée.

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