Cary, Kate. Bloodlines tome 2 : La Rédemption

Tout s’était terminé au château familial Tepes, avec les conséquences que l’on sait : le renversement final a vu l’avènement du nouvel héritier, la mort de Lily, une main secourable inattendue a permis la fuite de Marie Seward et le sauvetage d’un nourrisson.

Cet opus s’ouvre sur le journal de bord d’un prêtre tentant de sauver l’âme d’un vampire dénommé Quincy Harker, qui se remémore lui-même son initiation vampirique et ressasse sa haine contre John, tandis que Mary Seward évoque sa difficulté à reprendre le cours d’une vie normale. A chaque instant, elle craint le retour de l’être maléfique qui a causé la perte de son fiancé. Mais son vieux père malade, toujours en vie, la force à reprendre contact avec la vie en société, c’est ainsi, lors d’une réception, que la jeune infirmière volontaire rencontre le timide et attentif Lord Bathory, qui n’a de cesse de l’inviter dans son domaine, où aura lieu l’affrontement final.

Le théme principal de ce deuxième volet est la rédemption (comme son titre l’indique) de Quincy Harker. Mais la veut-il vraiment et pourquoi ? La religion offerte par les prêtres, sera-t-elle plus puissante que la malédiction vampirique ? Saura-t-il se laisser convaincre par la droiture et la pureté d’esprit de Mary, ou succombera-t-il de nouveau aux charmes des ténèbres et de ses anciennes compagnes à l’âme noire comme l’ébène ?

Quant au mythe vampirique, rien de nouveau sous la lune puisque, comme dans le premier tome, ce qui est mis en avant est le côté « sang bleu » ; les vampires n’y sont en principe pas des solitaires mais des membres de familles prestigieuses.

Concernant la qualité d’écriture, nous restons dans la même veine que le premier, c’est correct mais guère réjouissant : l’effort stylistique n’est toujours pas fait de différencier les styles des divers journaux et le vocabulaire est trop simple pour un roman destiné à de jeunes préadolescent. C’est en somme une écriture trop « facile ».

L’intrigue, quant à elle, est toujours tendue par les mêmes mécanismes : révélations de filiation ou assimilé, retournement de situation final.

Mary Seward, seul personnage auquel j’avais réussi à m’attacher dans le premier épisode, me déçoit.

En conclusion, cette série, jusque là, se laisse lire, dans la mesure où l’écriture est fluide et la lecture rapide, le tout est distrayant, mais médiocre.

2 réponses à Cary, Kate. Bloodlines tome 2 : La Rédemption

  1. Je vous trouve un peu sévère avec le style du livre, surtout que, vous le précisez vous-même, le livre est destiné à des préadolescents. Pour des jeunes gens de cette tranche d’âge, accordant plus de temps à leurs portables, à MSN ou aux divers playstation ou sorties avec des amis, je trouve l’écriture correcte. Mais pour des lecteurs avancés, je suis d’accord, le style est fade. Mais bon, quand on regarde certains livres où le style est satisfaisant mais l’histoire pire que celle-ci, je trouve ce livre satisfaisant.

  2. Gou dit :

    Je vous trouve trop sévère. Je viens moi-même de finir le tome 2. Je me suis attaché à Quincy et je suis content de la fin. Bref, j’ai aimé le roman dans son entièreté.

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