Carriger, Gail. Le Pensionnat de Mademoiselle Géraldine, tome 2. Corsets et complots

Sophornia commence sa deuxième année au Pensionnat de Mademoiselle Géraldine. Des tests de début d’année achèvent de faire d’elle l’élève la plus prometteuse de la promotion, ce qui lui vaut d’être rapidement mise au ban par ses amies. Dans le même temps, l’école met le cap sur Londres, de manière à assister à l’arrivée d’un aventurier qui envisage de traverser la Manche en utilisant les courants éthériques. Et afin de permettre à certains élèves de Bunson d’assister à l’évènement, le Pensionnat accueille en son sein certains des élèves de l’école des génies du mal.

Un deuxième opus qui plonge rapidement le lecteur dans l’ambiance que l’auteur avait posé dès le premier opus. Si la lenteur de la mise en place du premier tome n’est plus de mise, je dois pour autant avouer prendre moins de plaisir à ce spin off qu’à la lecture de la série mère. Le ton, résolument orienté jeunesse, et le huis-clos dans lequel se déroule l’intrigue me convainquent moins, même si les personnages sont attachants. Malgré tout, je trouve que certains éléments flirtent avec la redite du premier opus (notamment tout ce qui tourne autour du prototype, dont on nous rabat les oreilles depuis un moment).

Reste que le fait de déplacer l’école, d’y intégrer (pour un temps) des étrangers et de déplacer (au moins pour le dernier tiers) le cadre de l’intrigue à Londres est une bonne idée. On appréciera ainsi de voir davantage de fils se tisser avec la série mère, notamment quand Sophronia et ses amis rencontreront des personnages comme Lord Akeldama, Lord Ambrose ou mettront un pied dans la ruche de Westminster.

Le mythe du vampire tourne une nouvelle fois autour du personnage du professeur Braithwope, chargé de l’enseignement de l’étiquette, et vampire de son état. On découvrira ici qui est le drône du professeur, et que les relations avec ce dernier se gâtent. L’auteur en profitera également pour mettre en scène l’inimitié que suscitent les vampires auprès du reste de l’humanité. L’auteur mettra également en scène le pouvoir de guérison attaché au sang pour les vampires. Si les ruches ne sont plus un mystère pour ceux qui ont lu la série mère, ce deuxième tome offrira aux protagonistes l’occasion de pénétrer à l’intérieur de celle de Westminster.

Un deuxième tome dans la droite lignée du premier. Si je le trouve plus riche niveau rebondissements, la série peine à mon sens à sortir de l’ombre de son ainée. Destinée à une cible plus jeune, je la trouve de fait moins dense (et moins originale, d’autant que l’auteur choisit de reprendre certains éléments d’intrigue du premier opus).

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