Briggs, Patricia. Mercy Thompson, tome 6. La marque du fleuve

Mercy et Adam, qui viennent de convoler en juste noce, décident de passer leur lune de miel au bord du lac Columbia. Mais une présence très ancienne hante les profondeurs du lac. Mercy, dont la condition de métamorphe lui permet de voir les fantômes, se retrouve bientôt face à face avec celui qui pourrait être son géniteur. La désormais mariés mécanicienne, accompagné de son alpha de mari, risquent de voir leurs espoirs de quiétudes rapidement mis à mal entre tous ses évènements. Et découvrir qu’il n’ont peut-être pas atterri à cet endroit-là par hasard.

Depuis les débuts de la série, qui a marqué la première sortie de Milady, Mercy Thompson est une des rares séries de Bit-lit que je suis avec plaisir. Une série qui parvient à renouveler à chaque volume son bestiaire, et qui évite le trop plein de romance, laquelle ne prends jamais le pas sur l’intrigue. Et ce nouveau volet, ne faillit pas à la tâche, levant cette fois-ci le voile sur une espèce peu mise en valeur dans la série, si ce n’est à travers son héroïne : les métamorphes.

Car le bad guy de cet épisode n’a beau pas être de la race de Mercy, ce n’en est pas moins autour du peuple de cette dernière, et des légendes indiennes qui ont bercé son enfance, que va se structurer le scénario. Pour la première fois, Patricia Briggs rentre en effet dans le vif du sujet et reviens sur la naissance de la jeune mécanicienne, et son statut de changeuse. Jusqu’à établir une incroyable vérité quant à sa paternité.

On pourra certes reproche une plume efficace mais parfois un peu bavarde, mais Patricia Briggs a des idées et sait les mettre en scène. La romance paraître par ailleurs un peu prude à certains, mais vis à vis de ce qu’on peut parfois lire dans le giron, c’est assez appréciable, car on évite ainsi de sombrer dans le déluge de sexe à n’en plus finir, où le trop plein finit par complètement écraser l’histoire.

Les vampires ne sont peut-être pas l’axe central de ce 6e tome mais les premiers chapitres permettent de retrouver Stefan l’ami vampire de Mercy. Ce dernier, déçu des intrigues de Marsilia, sa reine, se laisse dépérir aux côtés des derniers membres de sa ménagerie. Cette dernier ne semble en effet plus suffire à le nourrir. On apprends par ailleurs que si Stefan semble prendre habituellement soin de ses ouailles, celles-ci sont condamnées à plus ou moins brève échéance par leur statut de réservoir humain. Mercy nous rappellera également que donner son sang à un vampire finit rapidement par faire de vous son esclave, si aucune protection magique n’existe. Stefan révèlera enfin à l’héroïne et à ses amis loups-garous que tous les vampires de cinéma ne sont pas forcément des acteurs, à l’image du fameux Max Schreck.

Une fois de plus, ce nouvel opus de Mercy Thompson s’avère être un bon cru. Une série qui n’a décidément pas à rougir face à des rouleaux-compresseurs du genre, comme La communauté du sud.

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