Boselli, Mauro – Rossi, Luca. Dampyr. Tome 7

Afin enquêter sur une série de morts suspectes, où les victimes sont retrouvées vidées de leur sang, Harlan décide de se rendre seul à Gand pour enquêter. Rapidement, ses recherches le mettent sur la piste du mystérieux Adriaen, qui semble être le seul lien entre les différents crimes. Un pharmacien tout ce qu’il y a de plus normal pourtant, qui passe ses soirées à jouer aux échecs en compagnie de son ami d’enfance Théo.

La seconde histoire voit le trio composé d’Harlan, de tesla et de Kurjak partir aux Etats-Unis pour enquêter sur les pratiques d’un groupuscule secret qui semble voué à la destruction des vampires, qu’ils soient vrai ou faux. Leur route ne semble d’ailleurs pas avoir croisé beaucoup celle des Maîtres de la Nuit, mais des phénomènes inexpliqués relevés près d’un vieux phare déserté du Massachusetts risque fort de changer la donne…

Il est toujours aussi plaisant de retrouver cette série, même si la manière dont la publie Clair de Lune par chez nous en rend parfois la compréhension difficile (certains références ayant trait à des épisodes non traduits). La première histoire va ici nous embarquer pour Gand, dans une ambiance lovecraftienne pour le moins réussie. Le dampyr va être cette fois-ci confronté à une race de créature contre laquelle même lui risque fort de ne pas pouvoir faire grand-chose. Comme toujours, le scénariste met en place une ambiance pesante et réussie, où seules les dernières pages nous permettront de connaître le fin mot de l’histoire.

La seconde histoire va permettre au trio habituel de renouer avec le thème du vampire, car leurs recherches vont les mener à s’intéresser à un groupe à la logique para-militaire, qui s’est donné pour objectif l’éradication de tout ce qui ressemble de près ou de loin à un vampire. Comme d’habitude, c’est assez bien mené, avec des personnages assez fouillés, notamment le bad guy de l’épisode.

Le dessin de Luca Rossi colle à merveille aux ambiances du scénaristes. Son coup de crayon donne vie (ou mort) à merveille aux lieux et personnages évoqués (pour le coup je préfère ce qu’il est capable de faire d’une ville comme Gand qu’aux paysages désolés des Etats-Unis). Certaines scènes, comme le flashback de la première histoire, bénéficient d’un traitement un peu différent mais tout aussi réussi.

La seconde histoire va donc mettre Harlan en présence avec un groupe d’Illuminés qui s’est donné pour mission de tuer tous les vampires, sans forcément vérifier qu’il s’agisse de vrai ou de faux vampires. Ces illuminés vont avoir la fâcheuse expérience d’approcher un vrai Maître de la Nuit, qui va leur montrer la puissance réelle des buveurs de sang. Hallucinations et autres possessions vont donc s’enchaîner. Cet épisode va notamment permettre au scénariste de montrer les différences existant entre les vampires de son univers et ceux du cinéma, notamment au niveau des méthodes pour les chasser.

Un septième opus toujours aussi réussie pour cette série qu’est Dampyr. Sympathiquement dessinée, assez riche en référence et en psychologie des personnages, Dampyr est décidément une série dont le régime ne baisse pas d’un recueil à l’autre.

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