Augustyn, Brian – Ramos, Humberto. Crimson, tome 4. Redemption

Alors qu’il se rend de l’autre côté du Styx pour converser avec Sapha, le roi des Chalkydri, Ekimus est victime d’un piège de ce dernier, et le libère. Sapha rejoint peut maintenant quitter sa prison et seconder Lisseth dans sa tentative de renverser le Paradis et l’Enfer, pour effacer la totalité de la création. Sur terre, Alex, Zophiel, Joe, Ekimus, Scarlet, Dumas, saint George et les derniers chevaliers du temple prennent tous la direction de New-York, pour s’opposer une fois pour toute à la folie de la mère de tous les vampires. La dernière bataille s’engage, et tous n’en sortiront pas vivant. Mais parviendront-ils enfin à mettre un terme à l’existence de la plus grande ennemie de l’humanité ?

Redemption est le 4e et dernier TPB qui rassemble les derniers épisodes (du 19e au 24e) de la série scénarisée par Augustyn et dessinée par Ramos. Après un tome plus transitoire, le lecteur est happé dans un conflit dont l’aboutissement ne pourra être que le salut ou la destruction de l’humanité. Les ennemis d’hier n’auront donc pas d’autres choix que de faire alliance, s’ils veulent sauver leur peau et celle de leur monde. Tous ne l’entendent cependant pas de cette façon, et certains préférerons se ranger du côté des plus forts.

On croyait que la plupart des révélations avaient été faite dans les précédents opus, mais ce tome, en plus d’être lieu d’une bataille dantesque entre toutes les forces en présence, n’en distille pas moins quelques complémente d’information non négligeables. A savoir l’origine de l’emprisonnement du roi des dragons, le visage réel de Lisseth, la destinée future d’Alex Helder. Bref, un tome qui répond à la quasi totalité des questions posées jusque-là et conclue avec brio la saga.

Le dessin de Ramos est franchement à son plus haut niveau dans ce dernier opus. Le dessinateur s’en donne en effet à coeur joie dans des scènes de batailles dantesque, où toutes sortes de créatures en viennent aux mains : dragons, vampires, anges, etc. Un trait toujours aussi dynamique, des cadrage qui amplifient l’éclat des combats, tout en gardant une grande lisibilité. La couleur est à nouveau un complément réussi, en cela que, si elle est informatisée, elle ne refroidit pour autant pas pour autant l’ambiance.

Ce tome nous apprendra comment Lisseth, après avoir absorbé le sang d’Ekimus, est devenue le premier vampire de l’histoire, et donc la mère de tous les vampires. Le lecteur pourra à nouveau se rendre compte des grands pouvoirs dont dispose Alex Helder, un élu qui surclasse par ses capacités l’ensemble de ses pairs vampires. Les combats montreront par ailleurs que le feu et la décapitation sont les moyens les plus efficaces de tuer un vampire, qui se transforme rapidement en tas d’ossements, puis en cendres. A noter enfin une allusion à un artefact qui serait à même de retransformer un vampire en être humain.

Une très bonne conclusion, toute en démesure, qui clôt de belle manière l’ensemble des axes narratifs ébauchés depuis le premier tome. Une série réussie, qui mêle avec un certain brio fantastique et mythologie religieuse, et s’aventure sur les terrains de l’apocalypse pour ce dernier opus. Recommandé !

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