Arthur Keri. Risa Jones, tome 4. La Proie des ténèbres

Risa continue la recherche des clés des portails entre l’enfer et le ciel, dissimulées par son père. Elle est épaulée de son faucheur, Azriel, pour qui elle a une grande attirance. Malheureusement, le chemin est semé d’embûches qui la détournent de son enquête. En effet, elle rencontre, dans les limbes, un homme qui assassine des vampires en les vidant de leur sang. Lui sera fasciné et intrigué par Risa, il lui proposera plusieurs défis à relever.

Les temps morts n’existent pas dans ce tome, l’action est omniprésente. Risa jongle entre ses recherches d’indices pour les clés et ce tueur fou à démasquer. Les capacités physiques, que Risa combine grâce à sa nature de mi-louve mi-Aedh, sont mises à dures épreuves. Elle est plusieurs fois à la limite du blackout. De plus, tout le long de ces enquêtes, les sentiments de Risa sont mis à mal. Elle doit réfréner son attirance pour Azriel de peur de se retrouver irrémédiablement attachée à lui. Et pour couronner le tout, elle a l’impression que tous sont là pour servir leurs intérêts, l’affectif humain passant en seconde position. Beaucoup d’omissions et de mensonges planent sur certaines déclarations. Heureusement, son oncle Rohan et Quinn sont là pour la soutenir voire même la sortir de fâcheuses situations.

Vampiriquement, ce tome nous apporte quelques informations sur une distinction chez les vampires. L’auteure puise dans les mythes et légendes pour nous présenter des vampires se nourrissant d’émotions et de chasseurs de vampires doués pour la magie.

Ce quatrième tome des aventures Risa Jones est plus sombre que les précédents. Risa est à bout et on le ressent. De plus, la relation « compliquée » avec son faucheur est très présente et semble arriver à un tournant décisif.

La série Risa Jones fonctionne comme celle de Riley Jenson. La différence étant bien sûr dans les personnages mais également dans la nature de ces derniers : des anges et démons alors que dans la série Riley Jenson, on y rencontre vampires, loups-garous… Keri Arthur a très bien su réutiliser le monde de sa première série pour y intégrer de nouveaux éléments.

Ce roman dynamique se lit agréablement et rapidement. Bien sûr, on attend avec impatience le tome cinq, tellement la fin nous met au supplice.

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