Le vampire dans les arts : de ses origines à la culture populaire

La prochaine date du cycle de conférences-débats consacrées à l’histoire des arts, qui se tient depuis quelques mois à la Société de Lecture de Lyon, s’intitulera Le vampire dans les arts : de ses origines à la culture populaire.

Après Jérôme Bosch, La jeune fille et la mort, Vélasquez, le baiser dans les arts ou encore Rubens, Cyril Devès, docteur en Histoire de l’art, coordinateur scientifique du CRHI, école Emile Cohl, Lyon et conférencier au sein de la structure Mnémos‘Art se penche donc sur le berceau des buveurs de sang, et leur utilisation dans les arts. Après Les Centaures, La Sirène et Méduse, le vampire sera abordé sous l’angle de ses origines et de ses rapports aux autres créatures, à ses métamorphoses par le biais des mythes, de la littérature et de l’iconographie (illustration, peinture, photo, pub, ciné, etc.).

L’auteur décrit le cycle auquel appartient cette conférence de la façon suivante :

Pourquoi créer des monstres et des chimères ? L’humanité se laisse guider par le désir, le besoin de connaître la raison des êtres et des choses. Lorsque la science ne permet pas d’instruire les peuples sur les merveilles de la nature, ces derniers s’adressent alors à leur imagination et à leur cœur pour expliquer certains phénomènes naturels, climatiques, géologiques, mettre des images sur des peurs liées à des inconnus comme la mort.  Ces histoires, ces mythes ou ces légendes ne sont donc pas uniquement le fruit des divagations d’esprits superstitieux et frustes, ils ont une signification souvent précise. Ce cycle souhaite interroger le processus de création de ces êtres, comment ils vont évoluer au cours des siècles et comment leurs images et leurs significations vont se transmettre d’un art à un autre.

L’entrée à plein tarif est de 8 euros, sachant que la conférence est programmée pour 19h00, et que la salle dispose d’une capacité de 110 places.

Le vampire dans les arts : de ses origines à la culture populaire

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